« Comment un ami, un frère, un apostat libertin, joyeux, légaliste, amoureux de la France et de la République, peut-il basculer, le 7 octobre, dans un antisémitisme forcené et la haine absolue de la seule démocratie du Proche-Orient ? Comment un ami de Charlie-Hebdo, hostile à tous ceux qui trouvaient des excuses à leurs assassins, peut-il trouver lui-même des excuses aux tueurs du Hamas ? Comment le pire ennemi des démagogues peut-il soudain communier avec eux dans la diffusion de mensonges ? C’est l’histoire d’une amitié morte. Sacrifiée sur l’autel d’un désaccord fondamental. Et dont l’acte de décès permet de prendre la mesure de tout ce qui sépare à jamais des gens que rien, croyaient-ils, ne pouvait séparer. Ces 10 lettres ne sont pas une œuvre de paix. Elles ne tentent pas de renouer le dialogue. Elles l’enterrent. Au profit de la réflexion. »